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Piquebœuf à bec rouge

Publié le 04/05/2020 à 01:21 par toutinfos Tags : sur afrique homme animaux histoire
Piquebœuf à bec rouge

Le piquebœuf, l’oiseau sentinelle qui souffle au rhinocéros de fuir l’homme

 

’histoire naturelle a été écrite par l’homme blanc. Il en a choisi les événements-clés, les approches et en a nommé les acteurs, souvent dans l’ignorance des savoirs accumulés par les populations locales. Prenez le piquebœuf à bec rouge (Buphagus erythrorynchus). Cette appellation, le passereau africain la doit à Edward Smith-Stanley, 13e comte de Derby, militaire, homme politique et surtout naturaliste britannique de la première moitié du XIXe siècle. Un choix naturel, à première vue : le volatile s’alimente volontiers de tiques et insectes trouvés sur le bétail, alors possédé par les colons anglais. Sans doute l’édile de Sa Gracieuse Majesté ne parlait-il pas le swahili. Autrement, il aurait su que le nom local de l’animal, askari wa kifaru, avait une tout autre signification : « gardien du rhinocéros ». Et c’est cette histoire, mais surtout sa réalité scientifique, que des chercheurs australiens et sud-africains viennent de mettre au jour et ont publiée le 9 avril dans la revue Current Biology. Un cri à l’approche des humains Grandi en Australie, l’écologue Roan Plotz n’entendait pas plonger dans les vieilles légendes de son pays de naissance en équipant de balises quelques dizaines de rhinocéros du parc Hluhluwe-Umfolozi, en Afrique du Sud. « Je souhaitais étudier leur comportement général, notamment leurs déplacements », admet l’assistant de l’université de Victoria. Au bout de quelques mois, il constate la présence fréquente de piquebœufs sur les pachydermes, mais surtout observe les volatiles s’alimenter du sang de plaies ouvertes creusées par des vers sur les flancs des animaux. «