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Date de création : 28.04.2012
Dernière mise à jour :
16.09.2025
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Il y a des procès plus originaux que d’autres. Le 9 octobre, trois hommes seront jugés devant le tribunal correctionnel d’Amiens pour le vol de 120 canards. Mais ces oiseaux dérobés près de huttes de chasseurs sur la côte picarde n’ont pas du tout vocation à finir en magrets. Placés et attachés dans un étang, ces appelants attirent leurs homologues sauvages grâce à leurs cris. Ces spécimens, très recherchés par les chasseurs, coûtent relativement cher (environ 80 euros pour un couple). Assez, du moins, pour attirer les voleurs, particulièrement actifs dans les départements côtiers du Nord depuis les années 1990. Dans la Somme, berceau de la chasse au gibier d’eau en France, on compte entre 30 et 60 vols de canards par an. Et la plupart sont l’œuvre de chasseurs. C’est le cas de deux des trois hommes jugés aujourd’hui. « Le pire ennemi du chasseur, c’est le chasseur », martèle Jean-Louis Soufflet, président de l’Association des chasseurs de gibiers d’eau Corbie-Péronne pendant vingt ans. Il y a les jeunes qui n’ont pas les moyens de s’acheter des appelants, mais aussi les plus expérimentés, envieux des bêtes du voisin. D’autres les revendent à des confrères peu attentifs à l’origine des oiseaux